La sexualité s'organise autour de la séduction [jeunesse, beauté] et de la reproduction.
Passé 60 ans, ces deux piliers disparaissent. On peut le vivre comme une «fin», mais aussi comme une formidable libération, car l'obligation de séduire, très prégnante aujourd'hui, tout comme l'angoisse de procréer [quand, avec qui ?] peuvent être très contraignantes.
Soixante ans peut donc être l'âge du plaisir pour le plaisir, avec un atout considérable : on a enfin du temps pour s'aimer.
Revers de la médaille : on a parfois moins de tonus, quelques complexes, et surtout des relents d'éducation qui donnent à penser que le sexe «n'est plus de son âge».
Un ouvrage rassurant qui donne des recettes pour conserver et améliorer son désir :
Jacques Labescat, médecin du sport et ostéopathe qui accompagne nombre de patients seniors donne ici les clés d'une sexualité joyeuse et désinhibée et des conseils pour rester en pleine forme sexuelle.
Le mal de ce siècle où le sexe s'affiche partout n'est pas l'excès de luxure, c'est l'absence de désir, devenue progressivement le motif principal de consultation chez les sexologues, notamment de la part des hommes.
Que faire pour que ça change ? Bien connaître la sexualité et mieux se connaître.
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